"Dépendance Au Sport" - Exercice Par Contrainte

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Anonim

«Dépendance sportive»: exercice compulsif

Dans le cas de la "dépendance au sport", le sport et l'exercice sont au centre de la vie des personnes touchées et revêtent une importance particulière. Parfois, l'entraînement a lieu tôt le matin, au milieu de la nuit ou même en secret. Bien que le sport soit "juste" un loisir, plusieurs heures par jour sont nécessaires L'obligation de faire du sport prend le contrôle.

L'exercice et le sport sont bénéfiques pour la santé - c'est incontesté. Dans le cas de la «dépendance sportive», cependant, ces limites sont clairement dépassées. L'accent n'est plus mis sur la joie du mouvement, mais souvent sur une compulsion intérieure qui nécessite une dose constante pour se sentir à nouveau bien. Les «accros du sport» ne peuvent tout simplement pas faire assez d'exercice. Tout le reste a une priorité moindre, même votre propre santé n'est pas exclue ici.

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  • Quelles formes de «dépendance au sport» existe-t-il?
  • Qui est concerné par la «dépendance au sport»?
  • Quand l'étendue du sport devient-elle discutable?
  • Comment se développe la «dépendance sportive»?
  • Anorexie et sport ("Anorexia athletica")

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"Dépendance sportive" - qu'est-ce que c'est?

Par «addiction sportive», on entend les sports excessifs ou pathologiques (pathologiques). Les personnes concernées souffrent de la compulsion interne pour être actif. L'idée de compétition ou de performance n'est pas nécessairement au centre de l'attention.

L'exercice obsessionnel-compulsif peut être décrit comme un comportement anormal dans lequel l'exercice est utilisé abusivement. Même en cas de maladie, de douleur ou de blessure, la formation est «soutenue» sans compromis et peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Remarque De très nombreuses personnes ont un grand besoin de sport et d'entraînement intensif. Cependant, vous n'en dépendez pas. Parce que: Les personnes qui font du sport régulièrement et passionnément ont - comme base et condition préalable à cela - généralement un niveau élevé d'engagement ou d'engagement envers le sport. Seule une très petite proportion de tous les athlètes peut être décrite comme «accro au sport».

Quelles formes de «dépendance au sport» existe-t-il?

En principe, une distinction peut être faite entre «addiction sportive» primaire et secondaire.

Dépendance sportive primaire

Dans le cas de la «dépendance sportive» primaire, le sport se pratique à cause du sport lui-même et non parce que l'on aimerait perdre du poids grâce à lui. L'exercice du sport est pour ainsi dire intrinsèque, c'est-à-dire motivé de l'intérieur.

Remarque La «dépendance sportive» (principale) est une dépendance comportementale. Il n'y a pas de définition officielle et il n'y a pas de diagnostic reconnu de maladie selon les critères de la CIM-11 ou du DSM-5.

Dépendance sportive secondaire

On entend par «addiction sportive» secondaire un exercice compulsif lié à un trouble de l'alimentation. Les personnes touchées par une «dépendance au sport» secondaire sont moins motivées à faire du sport en raison de leurs performances athlétiques, mais des facteurs tels que la consommation de calories et la réduction de poids sont plutôt au premier plan.

Qui est concerné par la «dépendance au sport»?

Les «accros du sport» sont plus susceptibles d'être trouvés dans les sports récréatifs et populaires, et de plus en plus dans le secteur de l'endurance. En particulier, l'addiction à la course à pied («addiction à la course à pied», «coureurs obligatoires») est souvent décrite. Un comportement sportif visible peut cependant se produire dans toutes les disciplines sportives, dans les sports de remise en forme et les sports ludiques ainsi que dans la musculation.

Quand l'étendue du sport devient-elle discutable?

Une caractéristique essentielle de la «dépendance sportive» est que l'envie de faire de l'exercice ne peut plus être contrôlée par soi-même. Le sport devient un élément central de la vie. Si vous ne faites pas d'exercice, tout tourne autour du sport. La formation est parfois planifiée et documentée en détail, des projets sportifs sont organisés et des équipements tels que chaussures, chemises, etc. sont empilés.

Si le quota d'exercice auto-imposé n'est pas atteint, des symptômes de sevrage tels que des sentiments de culpabilité, de peur, d'irritabilité et de dépression peuvent même apparaître. Le «sportif accro» ne peut faire de compromis et doit vivre son passe-temps au détriment de nombreuses autres activités. Au fur et à mesure que la charge de travail augmente, la famille, les amis et les contacts sociaux sont négligés, parfois même le travail.

Comment se développe la «dépendance sportive»?

Les processus exacts et les schémas explicatifs de la «dépendance sportive» font l'objet de recherches scientifiques, mais beaucoup sont encore inexplorés. Différents mécanismes sont encore en discussion.

Les propres hormones du bonheur du corps peuvent contribuer au développement de la dépendance. Le système de récompense dans le cerveau s'habitue au sport et en demande de plus en plus. Semblable à une toxicomanie, la dose doit être progressivement augmentée afin de ressentir un «high» («high»).

La structure du motif est probablement multicouche: un motif possible de «dépendance sportive» pourrait être la poursuite d'un corps parfait. Le motif d'échapper à la réalité est également abordé, dans lequel se plonger dans le sport sert à oublier la vie quotidienne. Une autre approche explicative mentionne d'éventuels déficits d'estime de soi, dans lesquels le sport sert à compenser la frustration ou les échecs ainsi qu'à accroître la confiance en soi.

De plus, les personnes touchées peuvent «glisser dans» une «addiction sportive», bien que celle-ci soit réversible. Dans ce contexte, il est appelé le «modèle de lien de dépendance». Le point de départ est l'attachement initialement réussi à un sport, comme la course à pied. Par exemple, un coureur amateur ambitieux peut se concentrer très fortement sur le sport jusqu'au sommet de la saison de compétition (phase de mise au point sur le sport). Une fois ce moment fort de la saison terminé, le sport peut revenir. Dans une phase de «dépendance sportive», un athlète peut vivre un événement de vie décisif (par exemple, la séparation dans un partenariat ou le décès d'un être cher), qui peut conduire à une sensation de perte de contrôle. Les personnes concernées pensent pouvoir compenser ce déséquilibre par l'exercice.

Anorexie et sport ("Anorexia athletica")

Une forme particulière d'anorexie, l'anorexie sportive («anorexie sportive»), doit être distinguée de la «dépendance sportive». On entend par là une insuffisance pondérale pathologique, observée entre autres dans les sports de compétition. D'une part, l'insuffisance pondérale est le résultat d'un niveau élevé d'exercice et d'un apport énergétique insuffisant provenant des aliments. D'autre part, l'insuffisance pondérale est consciemment acceptée afin d'obtenir une meilleure performance ou classe. L'anorexie sportive est principalement observée dans les sports où le poids corporel joue un rôle important, comme le judo, le saut à ski, le ballet et l'aviron.

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